Fine fleur des intellectuels français, ce topic vous est dédié.

Ici nous échangerons nos dernières productions, translittérées en ce qui concerne les petits formats, mais je vous demanderais de fournir un lien vers un autre site dans le cadre des grands textes, pour garder une certaine osmose à travers nos productions, qui seront au grand fleuve de la culture les rivières de la connaissance.

Je me permets d'ouvrir ce topic sur un petit poème de ma composition, sans prétention aucune, réalisé par moi-même je Sheepside pouce vert, qui se veut une poésie axée sur le réalisme, et sur un langage au plus proche de la vérité, cette indicible.

Virevolte fluctuante

Désolée l'ombre-lyre, esseulée sur les cimes !
Dépitée l'hirondelle au plumage d'hiver !
Eteint le rêve d'or, les présages de verres !
Les volets se sont clos sur l'éclat de sa rime !

Depuis elle est aveugle et son oreille infirme
Seule reluit la glace ou est puisé l'austère
Qui pèse sur l'oiseau comme un mur sous le lierre
Qui frémit puis flagelle à l'orée de l'abîme.

Puis soudain l'éclaircie a fait fondre la nuit !
Ô rayon d'espérance au travers des folies !
A la grâce du jour, la voleuse y voit clair !

Rompt la brune racine, enfin déploie ses ailes !
Rêveries argentées, à portée de ses serres !
Dérobeuse engourdie, fuit les sommets du ciel !

sans pote

C'est pas mal mais évite les point d'exclamations en fin de chaque phrase, la plus part du temps ce n'est pas utile pour l'energie du poeme ^^".

Pour ce qui est de la versification je suis pas trés fort personnellement donc bien joué. Je posterais à l'occase histoire que ce topic soit pas mort né x)

C'est à cause du délestage des topics y avait plus de pages au début x)

LE SABLE DOUX, LE SABLE F

lol i troll you

PLUS DE PC, ABSENT.

Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encore d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son farmier fauve et son nid de sanglots.

C'est l'olive pâmée, et la flûte câline ;
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin, dans les moiteurs enclos !

Verlaine, Sonnet du Trou du Cul

C'est pas plutôt Rimbaud dans l'Album Zutique ? Je sais qu'ils ont collaboré dessus mais il me semble que c'est plutôt Thuthur celui-là.

Han, j'ai cru à une création de toi, c'est nul u_u

Chozo, mon bouquin de Verlaine dit que que c'est bien de PV, et que l'album zutique a été fait à au moins 4-5.
Navré Taeko, tu me surestimes grandement là

J'up le taupik, je dois écrire un poème en français et je me suis attelé assez tôt à la tâche.
Il faut que ça parle de la mort :<

Requiem pour la mort.

La mort n'existe plus.
La mort n'est plus redondante.
La mort est déchue.
La mort est morte.

Le diable est triable, il accuse le coup,
Sa vie est corrompue par la joie.
Le vent l'emporte toujours,
Quelle ironie pour un roi.
Son fief a chut, tout comme ses lois,
Le feu n'est plus, le chaud a froid,
Les condamnés ont eu la foi,
Dieu se renomme en Soi.

La mort n'existe plus.
La mort n'est plus redondante.
La mort est déchue.
La mort est morte.

"C'est la vie, la coupable !
Elle acquitte ses sujets, chienne !"
Les maux du diable sont palpables,
Ses rimes pauvres se font à la chaîne.
L'incompréhension sort ce soir,
Les rencontres se font au comptoir,
Le diable est piégé, il est saoul du noir,
Puisque regarder n'est pas voir.

La mort n'existe plus.
La mort n'est plus redondante.
La mort est déchue.
La mort est morte.

Je sais que le mot "triable" n'existe pas, mais tmtc t'as compris le sens (c'est surtout pour le jeu de mot).

Après tout beaucoup de poètes ont inventé des mots donc à la limite c'est pas grave Ü

Si c'est pour ta prof de français, je doute qu'elle accepte les néologismes.
Sinon, t'avais aucune contrainte à part "Que ça parle de la mort"?
Parce que du coup, t'as aucune métrique, pas plus de logique que ça dans les rimes... J'ai rien contre, hein, c'est juste que d'habitude les profs de français sont plus précis ^^"

C'est le groupe l'ayant eu vendredi qui nous l'a dit, je crois effectivement qu'ils ont oublié quelques détails x)

« Parce que la forme est contraignante l'idée jaillit plus intense »

(un bon point à celui qui me trouve qui c'est sans s'aider de ce cher Google)

Sheepside a écrit:

« Parce que la forme est contraignante l'idée jaillit plus intense »

Rocco Siffredi ?

Baudelaire <3

Yaemgo a écrit:

Sheepside a écrit:

« Parce que la forme est contraignante l'idée jaillit plus intense »

Rocco Siffredi ?

XD

gg

J'ai tape deux poemes pour les presenter au club d'ecriture de l'uni

donc en avant premiere galactique :

Discoveries

Spoiler:

Second Degree Static

Spoiler:

Je les aime bien je crois que je commence a ecrire des choses decentes depuis que j'ai tente le dernier texte qui parlait du reve

J'ai écris un poème posthume nécrophile pour poster sur le spotted de mon univ' (rempli de blaireaux) :

Impossible de dissocier les froides nuits d'hiver de l'ambiance malsaine de la demeure dans laquelle tu gis depuis un temps maintenant si long que l'idée de ta chaire nécrosée extrait à mon âme les derniers soupçons de sanité.
L'étincelle de vie n'éclaire plus tes globes oculaires désormais vides et rongés, et une distance bien supérieure à trois mètres de terre sépare mon cœur à vif de ta cage thoracique décomposée.
Un voile morbide séquestre ma conscience comme cette camisole de bois devenue linceul de ta carcasse.
Une faux rouillée moissonne mes souvenirs, écorchant ton image pour ne discerner que chaire en putréfaction et cadavérique apparition psalmodiante hantant ma personne et rendant vaine toute attache à cette vie solitaire.
Des larmes de sang maculent mon visage inexpressif, l’étreinte de l’éternelle errance m'évoque ton ossature démembrée et je ne puis me tourmenter davantage que de la torture de ton corps inanimé.
Toutefois le sentiment rattrape la raison, mon désir n'en est qu'accru et un afflux sanguin m'assaille à l'idée que ton coeur ne batte plus ...

Il a été refusé

Étrange... mais j'aime bien

Il fut un temps où j'avait le coeur brisé et j'ai écris des poèmes...

Toi, mon oxygène...

Telle une lumière,
Entre la mer et la terre,
Passe entre nos âmes,
Telle une douce lueur,
Entre oxygène et la flamme.

Mélancolie instance,
Porté en mémoire,
Dans la pénitence,
Dans une chambre noire.
Porte une culpabilité,
Qui éclaire la chambre,
D'une Lueur d'espoir,
D'en sortir enfin.

Il viendras le jours
où nos yeux se re-croiserons,
étincelle il y aura,
et lumière brillera.


A.S

Sheepside a écrit:

Ici nous échangerons nos dernières productions, translittérées en ce qui concerne les petits formats, mais je vous demanderais de fournir un lien vers un autre site dans le cadre des grands textes, pour garder une certaine osmose à travers nos productions, qui seront au grand fleuve de la culture les rivières de la connaissance.

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